la nourriture
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Les noix | les noisettes |
Quand les écureuils mangent une noix, ils la prennent de manière à présenter la pointe vers le haut ensuite ils font un sillon dans la jointure des 2 demies coques, ensuite ils la retournent et pratiquent un deuxième sillon. Une fois que le sillon est suffisamment grand, ils y placent leurs incisives et font pivoter la noix. Les 2 coquilles se séparent très souvent à la jointure et ne laissent quasiment pas de traces. Notre ami nous présente son travail.
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Il faut bien regarder au niveau de la pointe pour y distinguer 2 demis sillons. Les photos ci-dessous montrent les traces laissées sur les noix.
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On distingue parfaitement les 2 sillons faits sur la noix juste avant son ouverture.
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Ici on distingue parfaitement le demi sillon sur la pointe avec un décollement parfait de la demie coquille. |
Ici la photo montre une noix très dure. L’écureuil n’ayant pas pu l’ouvrir par la méthode traditionnelle, il l'a alors attaquée par l’autre extrémité et effectué une découpe comme si on avait utilisé une tronçonneuse (du beau travail !). |
On remarque très clairement les traces de dents extrêmement efficaces mais qui toutefois ne sont pas venus à bout de cette noix. Les écureuils n'hésitent pas à découper en deux les noix pour les ouvrir, toujours en suivant la jointure. |
Cette noix en forme d’huître a posé un problème pour notre ami, c’est sans doute pourquoi il l’a abandonnée.
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Ici on distingue parfaitement la trace de bec laissé par un pic épeiche pour ouvrir cette noix.
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Quand les écureuils mangent une noisette, ils procèdent de la même manière que lorsqu’ils mangent une noix, ils la prennent de manière à présenter la pointe vers le haut, ensuite ils font un sillon des 2 côtés à la perpendiculaire de l’arête, une fois que le sillon est suffisamment grand, ils y placent leurs incisives et font éclater la noisette. Ils arrachent littéralement la coque comme s'ils ouvraient une boite de conserve. les photos ci-dessous montrent les traces laissées sur les noisettes. |
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On distingue parfaitement les 2 sillons faits sur la noisette, perpendiculaires à l’arête. |
D’autres noisettes montrant le sillon bien perpendiculaire à l’arête. |
Une fois le sillon fait, la noisette est littéralement arrachée, la cassure est franche et nette. |
Trace infaillible. C’est bien l’oeuvre d’un écureuil ! |
Ici les bords sont lisses dessinant un large cercle. Aucune trace de sillon et la pointe est intacte, c’est le travail d’un petit rongeur loir ou campagnol. |
Même photo sous un autre angle.
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Sur les photos suivantes, on distingue parfaitement des petits trous, sorte d’impact. C’est l’œuvre d’un oiseau, certainement le pic épeiche ou la sitelle torchepot.
Pic épeiche
Les bords sont déchiquetés, plein d’impacts sur la noisette, ce n’est pas un écureuil qui a fait cela.
Sitelle torchepot
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